Optimiser l’autonomie électrique

L’optimisation de l’autonomie des VE passe par une utilisation et une conduite adaptées. Grâce à vos efforts, vous augmenterez de manière considérable leur autonomie, même si vous ne pouvez pas régler la température extérieure.

Comment maximiser l’autonomie d’un véhicule?

• Allez-y doucement sur l’accélérateur
  L’efficacité d’un VE est optimale lorsqu’on l’utilise en ville. Toute vitesse de croisière supérieure à 110 km/h réduit son autonomie. Une accélération trop brusque réduira aussi son autonomie globale. Il faut donc privilégier une conduite modérée.
• Employez vos VE en milieu urbain
  La conduite en ville, avec ses arrêts et ses redémarrages fréquents, maximise l’autonomie des VE. En effet, grâce au freinage régénératif, la batterie des VE se recharge petit à petit. En mode roue libre ou lors des freinages, le moteur électrique, qui actionne les roues, s’inverse et réachemine de l’énergie à la batterie.

• Adoptez la conduite à une seule pédale
  La « conduite à une seule pédale » permet de ralentir une voiture jusqu’à son arrêt complet au moyen de la résistance du moteur, tout en augmentant son autonomie grâce au freinage régénératif. Ce freinage progressif améliore la sécurité et réduit le travail du conducteur, qui n’a plus à alterner entre l’accélérateur et le frein. Règle générale, on actionne la pédale de frein d’un VE uniquement lors des arrêts brusques. D’après certaines études¹, l’utilisation d’une seule pédale en ville permet d’augmenter l’autonomie du véhicule de 5 % en moyenne, mais les avantages ne s’arrêtent pas là.
• Préconditionner l’habitacle avant le départ
  Le réglage de la température est un autre facteur qui modifie l’autonomie. Le chauffage et la climatisation consomment de l’énergie qui pourrait être utilisée autrement par le moteur électrique. Les conducteurs peuvent préchauffer ou préclimatiser l’habitacle pendant que le véhicule est branché au réseau électrique afin de partir en tout confort.
• N’excédez pas la charge utile optimale
  Les charges utiles supplémentaires, y compris les remorques, réduisent l’autonomie des VE. Les porte-bagages de toit, les échelles et autres accessoires externes augmentent aussi la résistance au vent, ce qui diminue l’autonomie lorsque vous roulez à haute vitesse.
• Respectez les zones tampons supérieure et inférieure de la batterie
  Comme il faut éviter de vider complètement la batterie d’un VE², il est important de se rappeler qu’on ne profite jamais de l’autonomie totale du véhicule. De même, en vieillissant, les batteries perdent chaque année un faible pourcentage d’autonomie (environ 2 %, selon une étude de Geotab), ce qui en fait un autre facteur dans l’analyse du cycle de vie. (En moyenne, un véhicule d’une autonomie de 200 km perdra un peu plus de 20 km d’autonomie après cinq ans d’utilisation.)
• Climat, température et terrain
  Les facteurs externes, tels que le vent, la température et le terrain, doivent également être pris en compte dans le calcul. Le terrain parcouru est un facteur pour les VE, surtout en zone montagneuse. Toutefois, à l’aide d’une conduite consciencieuse, on peut profiter des descentes abruptes qui suivent les montées énergivores pour recharger la batterie grâce à la conduite à une seule pédale. 

L’autonomie comme ligne directrice

L’optimisation de l’autonomie – et la prise en compte de tous les facteurs externes – est la clé pour vous aider à déterminer si un véhicule électrique donné conviendra au rôle que vous lui destinez. L’autonomie annoncée par le constructeur n’est qu’un point de repère; elle ne tient pas compte des conditions propres à votre parc. Grâce à une évaluation approfondie de la pertinence des véhicules électriques, vous serez à même d’effectuer un choix éclairé de véhicules, afin de profiter d’un parc automobile efficace et performant.

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Dans le chapitre suivante, apprenez tout ce qu’il y a à savoir sur l’utilisation des VE dans les conditions hivernales canadiennes.